Après plusieurs années de baisse des taux d’emprunts immobiliers et l’atteinte, en 2016, de seuils historiquement bas, la fin de l’année 2016 et le premier semestre 2017 ont été marqués par une inversion des courbes. Cette tendance à la hausse concerne d’ailleurs l’ensemble des établissements bancaires et toutes les durées d’emprunts. Mais le mouvement est loin d’être linéaire.
Une hausse des taux d’emprunt limitée
Si la remontée des taux est bien là, le mouvement enregistré reste assez limité. Les chiffres du mois de mai 2017 témoignent ainsi de la lenteur du processus, avec un taux de crédit immobilier atteignant la moyenne de 1,56% contre 1,55% en avril 2017 (source Crédit Logement/ CSA). Le mois de juin quant à lui marque une relative stabilité par rapport à mai.
Au final, le taux en vigueur moyen rejoint son niveau de l’été 2016 qui était à l’époque jugé comme extrêmement favorable aux acheteurs. Ainsi, et bien que les médias relaient beaucoup moins cette information qu’en 2016, la période reste toujours propice aux acquisitions immobilières, tant par les taux d’emprunt qu’il est possible de négocier que par les divers dispositifs d’aide à l’achat toujours en vigueur.
Le courtier immobilier, un intermédiaire de poids pour réaliser des économies sur son achat
Avec la lente remontée des taux, les courtiers en crédit immobilier pourraient bien se rendre indispensables pour les futurs acquéreurs. En effet, face à cette hausse, les acheteurs entreront à nouveau pleinement dans une démarche de recherche des meilleurs conditions possibles, objectifs que seuls les courtiers seront en mesure de leur garantir grâce à leur connaissance des tendances et des acteurs du secteur.