Depuis l’automne 2007, les crises financières ont secoué l’économie mondiale. En effet, après la crise des subprimes, on a constaté que des États européens ont été trop dépensiers et qu’ils se sont endettés au-delà du raisonnable.
Cette crise des dettes souveraines s’est aggravée lorsque la planète a eu connaissance du mauvais état des finances publiques de la Grèce. Ensuite, l’Irlande a été frappée à son tour, car elle a dû mettre en place un plan pour sauver in extremis ses banques, celles-ci ayant subi des pertes très lourdes sur leurs créances.
En 2011, le Portugal a fait l’objet d’une dégradation de la note attribuée à sa dette souveraine par Standard and Poor’s, car ses finances publiques étaient également dans une situation très défavorable. En outre, l’Espagne souffre aussi d’une crise de sa dette souveraine, car ses finances publiques ont été dégradées par l’éclatement de la bulle immobilière.
En ce qui concerne l’Italie, sa dette publique s’élève à 120 % de son PIB et elle doit prendre des mesures vigoureuses pour ne pas se retrouver dans la même situation que la Grèce.
Enfin, les finances publiques de la France sont dans un état très préoccupant, même si son déficit budgétaire s’est progressivement réduit entre 2010 et 2012.
En Grèce, le résultat des élections permet d’espérer que les autorités de ce pays pourront appliquer les indispensables mesures d’austérité qu’exige le rétablissement de ses finances publiques. Mais de nombreux États européens doivent engager des réformes structurelles pour atténuer le poids de leurs dépenses publiques et pour retrouver le chemin de la croissance.