Depuis 2002, nous avons pris l’habitude d’avoir dans nos portefeuilles des pièces et des billets en euro… Aujourd’hui, 17 autres pays de l’Union Européenne partagent avec la France cette monnaie unique. Lorsque l’on entend parler de la zone euro, il s’agit donc de tous ces pays qui ont adopté la même monnaie que nous.
Les avantages de l’Euro
Le premier avantage pour les consommateurs est la disparition des coûts liés au change. En effet, aujourd’hui, un touriste partant en vacance en Espagne n’a pas besoin de changer son argent contre des devises locales.
Un autre aspect positif de la monnaie unique est la transparence des prix. Pas de grosse surprise pour les consommateurs qui ne sont plus obligés de convertir les prix pour se représenter la somme engagée.
Les échanges sont plus simples pour les entreprises qui voient les coûts des transactions diminués. Finalement, tout cela facilite la circulation des personnes et des biens dans la zone euro.
Les inconvénients de la monnaie unique
Le principal inconvénient de l’utilisation d’une monnaie unique s’est fait ressentir lors de la crise grecque par exemple. Si l’un des pays de la zone euro a des problèmes économiques, les autres en subissent aussi les conséquences. Ainsi, lors de l’annonce de l’ampleur de la dette grecque, l’Euro en a pâti et la valeur de la monnaie a chuté sur les marchés financiers. La stabilité de toute la zone euro a alors été mise à mal.
De plus, selon certains économistes, la politique monétaire impulsée par la Banque Centrale Européenne pourrait être bénéfiques à certains pays mais pas à tous. En effet, les mesures prises ne correspondent pas forcément aux besoins des économies nationales. Cela rend notamment très précaire les éventuelles politiques d’inflation ou de déflation, lorsque devant répondre à un contexte d’incertitude macro-économique.
Enfin, on soulève parfois le fait que la monnaie unique européenne n’est pas si légitime puisque tous les pays de l’Union Européenne ne l’ont pas adoptée et que de plus en plus souhaitent en sortir. Les principaux arguments évoqués tournant autour de la hausse magistrales du prix de certaines denrées, dont certains auraient souffert d’augmentation dépassant parfois les 500%