Créé de toute pièce par l’être humain il y a tout juste quelques décennies, le plastique se révèle aussi utile pour la vie quotidienne qu’il ne cause de dégâts sur l’environnement. Des scientifiques et des start-ups se penchent sur cette problématique depuis plusieurs années, en quête d’alternatives pour contrer les effets ravageurs du plastique industriel. Et certains ont déjà tiré leur épingle du jeu en créant des formes plastiques véritablement révolutionnaires !
Le plastique à base d’algue !
Une idée qui pourrait paraître étonnante au premier abord, mais qui pourrait bien remplacer à l’avenir l’utilisation d’un pétrole qui se raréfie ou des denrées agricoles dans le processus de fabrication du plastique.
C’est le procédé qu’a notamment mis au point la société Algopack basée à Saint-Malo. Fondée en 2010, l’entreprise cultive des algues brunes, peu consommatrices d’eau et dont le développement ne nécessite ni engrais ni pesticide. Une fois les algues récoltées, elles sont transformées en granules de plastique d’un millimètre, via un procédé mécanique et thermique. Ces granules sont par la suite vendus à des industriels qui vont pouvoir, à l’aide du moulage par injection plastique, créer des objets en tout genre : clé USB, jouets, …
Le plastique végétal
Cette initiative mise en œuvre par la start-up Avani Eco répond à un problème de société majeur dont Bali doit faire face.
Cette île indonésienne, à la beauté unique, attire chaque année des millions de visiteurs venus du monde entier. Un paradis sur terre sur lequel des tonnes de déchets s’amoncellent. Le gouvernement ne s’étant jamais au problème du recyclage. La règle est simple : on consomme, on jette, on rassemble et on brûle. Seulement 5% des déchets plastiques seraient recyclés.
C’est pourquoi la société Avani Eco a réfléchi à une alternative de type végétale. Elle a en effet créé un plastique à base de manioc et de canne à sucre. Cette solution apparaît comme viable via à vis de la nature : elle peut être ingérer par les animaux sans dangers, ne diffuse aucune toxicité lorsqu’il est brûlé et ne constitue pas une menace pour la nature.
Ces deux prouesses techniques ne sont que deux exemples parmi tant d’autres de fabrication de plastique à partir de matières biodégradables.