Entre pollution massive et raréfaction des matières premières fossiles telles que le pétrole, les matières plastiques constituent l’un des fléaux des XXe et XXI siècles. En effet, si les pièces plastiques fabriquées par l’industrie s’avèrent extrêmement résistantes et durables, cela devient un problème lorsqu’il s’agit de les traiter ou de les recycler. Plus problématiques encore, leur persistance dans le temps et l’incapacité de certaines sociétés à assurer la gestion de leurs déchets. Ainsi, certains n’hésitent pas à parler d’un « septième continent » constitué de déchets plastique à la dérive dans l’Océan Pacifique.
Des circuits de récupération et de recyclage existent déjà dans les pays les plus développés. Mais depuis des années déjà, des travaux se concentrent sur la recherche de matériaux alternatifs. Des scientifiques travaillent ainsi ont concentré sur le développement de produit de substitution au plastique.
La montée en puissance des « plastiques » écologiques
A base d’amidon de maïs, le plastique écologique a déjà fait son entrée sur le marché depuis plusieurs années et sous plusieurs formes : sacs, emballages et même couches culottes. D’autres solutions sont progressivement mises en place comme le projet de production de plastiques à base de mollusques et de déchets végétaux.
Au-delà du monde de la recherche, des Etats comme la France font un premier pas en avant en mettant en place des politiques visant à éradiquer les sacs plastiques à usages uniques au profit des emballages écologiques en papier ou en plastiques écologiques et biodégradables.
L’avenir écologique de l’industrie thermoplastique
La question du recyclage des matières se pose également dans le secteur de la fabrication de pièces plastiques par moulage et par injection. Certaines entreprises pratiquent déjà la récupération et la valorisation des déchets et carottes en les réintroduisant dans le processus de fabrication. Elles évitent ainsi la perte de matière et l’utilisation de quantité trop importantes de plastique dans le processus d’injection et de moulage des pièces. Cependant, l’utilisation de matières recyclées n’est pas encore pratiquée à grande échelle.
A n’en pas douter, l’avenir proche de l’industrie thermoplastique passera, dans les toutes prochaines années, par l’utilisation plus large de matières plastiques d’origine végétale. Mais à l’heure actuelle celles-ci ne sont pas encore compatibles avec la fabrication par injection.
Ainsi nous osons imaginer que, dans l’industrie plastique comme dans la nature, la célèbre maxime de Lavoisier pourra être appliquée : « rien ne se crée, rien ne se perd… tout se transforme. »