Dans de nombreux secteurs d’activité, la rentrée de septembre / octobre est une période charnière du fait des annonces faites par le gouvernement. Cette première rentrée après l’élection d’Emmanuel Macron au printemps dernier était donc particulièrement attendu par les professionnels, et en particulier par les professionnels de l’immobilier et de la construction de maisons qui scrutaient avec grand intérêt les principaux dispositifs d’aide à l’acquisition et à la construction. Kelinfo vous propose donc de faire le point sur les principales annonces de la rentrée en matière d’immobilier.
Sommaire
La baisse des APL
Si elle n’impacte pas directement les propriétaires ou les acquéreurs, la baisse des APL pourraient en revanche avoir un effet indirect. En effet, le gouvernement Edouard Philippe a annoncé une baisse de 5 euros mensuels d’APL pour les quelques 6,5 millions de bénéficiaire. Dans la foulée, on a entendu le président lui-même inviter les propriétaires à faire un geste en baissant les loyers d’autant.
Le PTZ reconduit mais…
Dispositif phare pour le secteur de l’immobilier, le Prêt à Taux Zéro ou PTZ a particulièrement aidé les acheteurs au cours des dernières années, participant à la relance du secteur de l’immobilier et redynamisant le secteur de la construction de maisons ou d’immeuble. Ce même PTZ a donc été reconduit jusqu’en 2021, mais les conditions d’attributions ont d’abord été révisées pour concentrer le dispositif sur les zones les plus tendues. Face à l’inquiétude des professionnels de l’immobilier et plus particulièrement des constructeurs de maisons individuelles, le Président de la République a finalement décidé de prolonger le PTZ dans les zones rurales, abaissant néanmoins le plafond d’attribution.
Et le dispositif Pinel…
Si l’on a un moment cru à la suppression du dispositif Pinel qui permet notamment de bénéficier de réduction d’impôt dans le cadre de l’acquisition d’une logement neuf sous réserve qu’il soit loué, le gouvernement a finalement décidé de le reconduire pour une durée de 4 ans. Face à une demande toujours forte de construction et de rénovation, le Ministre de la Cohésion des Territoires et la Secrétaire d’Etat au Logement ont finalement annoncé la prolongation du dispositif, excluant cependant les zones péri-urbaines. Seront donc concernées à partir de 2018 les villes de plus de 250 000 habitants ou certaines zones enregistrant une forte demande.
Par facile donc de s’y retrouver en cette rentrée immobilière. Si les dispositifs en place sont effectivement reconduits, les règles du jeu changent et les acquéreurs eux-mêmes devront faire le point sur la localisation et leurs conditions de ressources pour savoir si ils pourront ou non prétendre à l’un ou l’autre des dispositifs d’aide.